Sandrine Pissarra a été condamnée avec une obligation de purger au moins 20 ans de sa peine avant de pouvoir prétendre à une quelconque réduction de sa détention.
Condamnation à perpétuité pour Sandrine Pissarra
Vendredi 24 janvier, Sandrine Pissarra a été jugée coupable et condamnée à une peine de réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de 20 ans. Elle a été reconnue responsable d’actes de « torture » et de « barbarie », ayant conduit sa fille Amandine, âgée de 13 ans, à mourir de faim. En ce qui concerne son ancien compagnon, il a reçu une peine de 20 ans de prison pour avoir omis de fournir les soins et la nourriture nécessaires à l’adolescente.
Les mots du procureur général
Lors de son réquisitoire, qui n’a duré qu’une heure, le procureur général, Jean-Marie Beney, a insisté sur le rôle central de Sandrine Pissarra. Il l’a décrite comme l’instigatrice principale du « système Pissarra », la meneuse inflexible de ce schéma destructeur. Selon lui, elle incarnait un tyran domestique et un despote à l’intérieur de sa propre maison, prenant le rôle de bourreau pour sa fille Amandine. Pour ces raisons, la seule sentence appropriée était la réclusion à perpétuité avec une période de sûreté fixée à 20 ans.