Le fait que l’Algérie ait refusé d’accepter sur son territoire un de ses citoyens renvoyé par la France pourrait intensifier les relations déjà tendues entre les deux nations. Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a exprimé son mécontentement face à cette situation.
Boualem Naman, un influenceur d’origine algérienne âgé de 59 ans, s’est retrouvé dans une situation inhabituelle : après avoir été expulsé vers l’Algérie, il a été renvoyé en France le même jour. Actuellement, il attend la décision des autorités dans un centre de rétention administrative situé en Seine-et-Marne. Cet homme, appréhendé la semaine dernière à Montpellier dans l’Hérault, possède déjà un casier judiciaire conséquent, ayant été condamné à six reprises pour diverses infractions, y compris un emprisonnement totalisant 11 ans et 8 mois pour des délits liés au trafic de stupéfiants.
Une situation délicate
Boualem Naman fait face à de nouvelles accusations : il est suspecté d’avoir diffusé une vidéo dans laquelle il incite à la violence contre un adversaire du gouvernement algérien. Son expulsion survenue le jeudi 9 janvier a, cependant, été compliquée. L’avion a quitté l’aéroport de Roissy, mais à son arrivée à Alger, l’influenceur n’a pas été autorisé à entrer dans le pays par les autorités locales.
Ce refus de l’Algérie de le laisser entrer sur son sol a engendré l’indignation du ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, qui a dénoncé un acte visant à « humilier la France ». Cet incident s’inscrit dans un contexte diplomatique déjà tendu entre la France et l’Algérie, notamment en raison de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
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