Un certain nombre d’influenceurs qui sont soit de nationalité algérienne, soit ayant des origines françaises et algériennes, attirent l’attention des forces de l’ordre à cause de contenus vidéo incitant à la haine publiés en ligne. Bruno Retailleau souligne que de tels propos peuvent potentiellement précéder ou encourager des actes de violence, et qu’il est crucial de les anticiper et de les stopper.
Instructions du ministre pour lutter contre les messages haineux
Lundi 6 janvier, le ministre de l’Intérieur a envoyé un message important aux préfets à travers un télégramme. Il leur a demandé de signaler sans exception sur la plateforme Pharos tous les messages qui incitent à la haine ou font l’éloge du terrorisme. Ces derniers temps, plusieurs créateurs de contenu avec des liens algériens, qu’ils soient seuls de nationalité algérienne ou également français, ont été interpellés dans diverses villes telles que Brest, Lyon, Montpellier et Grenoble.
Vigilance accrue face aux incitations à la violence
Dans ce télégramme consulté par 42mag.fr, le ministre souligne que de tels messages peuvent inciter ou anticiper des actes violents qu’il est impératif d’empêcher. Bruno Retailleau insiste auprès des préfets sur la nécessité de rester vigilants, particulièrement si ces contenus visent des représentants ou des institutions de l’État. Dans ces circonstances, le ministre recommande de porter plainte contre les auteurs de ces messages, tout en tenant informée la direction des libertés publiques et des affaires juridiques. Il est attendu des préfets qu’ils s’assurent que ces cas soient portés à la connaissance de l’autorité judiciaire.
Approche pour les auteurs étrangers de ces messages
Dans l’éventualité où l’auteur de ces messages serait un étranger, le ministre préconise de considérer les moyens légaux pour le reconduire hors de France. Il demande une revue attentive de la situation administrative de l’auteur en ce qui concerne son séjour, afin de faciliter son départ. En conclusion, Bruno Retailleau demande aux préfets de solliciter les services de renseignement locaux pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les auteurs de ces messages, ainsi qu’une évaluation précise de la menace qu’ils représentent.