Un individu, reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement sa nièce alors qu’elle était encore mineure, a été relâché au début du mois de janvier en raison de la lenteur des procédures judiciaires. Après avoir contesté sa condamnation en faisant appel, le tribunal disposait d’une année pour organiser une nouvelle audience. Cependant, cette audience n’a pas été programmée dans le délai imparti.
Une mère éprouvée a perdu foi en la justice, notamment parce que l’homme condamné en première instance à dix ans de prison pour le viol de sa fille de 13 ans est aujourd’hui en liberté. « J’avais confiance en la justice, mais maintenant j’ai l’impression qu’elle m’a abandonnée, comme si sa condamnation n’avait jamais eu lieu », confie la mère de la victime. Depuis une dizaine de jours, mère et fille vivent dans l’angoisse constante.
Un parquet de justice submergé
Le 16 janvier 2024, l’individu en question a été condamné à dix ans de prison pour avoir violé sa nièce dans sa chambre d’adolescente. Il clame son innocence et fait appel. En conséquence, il est placé en détention provisoire, le temps que le nouveau procès se tienne dans l’année comme l’exige la loi. Cependant, un an plus tard, aucune date n’a encore été définie par le parquet, qui se dit sous l’eau. Cet argument n’est pas suffisant pour maintenir le suspect en détention, selon les conclusions de la Chambre d’instruction de Versailles.
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