« Il est essentiel de faire sentir notre présence en tout lieu, compte tenu des menaces croissantes et de l’abandon préoccupant du dialogue public, » a affirmé Patrick Martin lundi pendant son allocution de voeux.
Le Medef souhaite influencer davantage les débats. Patrick Martin, son président, a déclaré le lundi 13 janvier que l’organisation envisage probablement de « se mobiliser davantage » dans les jours à venir pour promouvoir ses idées concernant le budget. Lors d’une cérémonie de vœux réunissant environ mille personnes, dont une dizaine de membres du gouvernement et une quarantaine de parlementaires, Patrick Martin a exprimé un discours vigoureux, à l’approche de la révision des projets de loi de Finances (PLF) et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) au Parlement.
Il a souligné la nécessité pour le Medef d’« exercer une influence omniprésente » face « aux menaces qui s’accumulent et à une dangereuse dérive du débat public ». Le leader de la plus grande organisation patronale française a encouragé ses membres à adopter une approche encore plus « militante en 2025 et au-delà ».
Des « mesures résolues »
À la veille de la présentation de la politique générale par François Bayrou, Patrick Martin a critiqué « certaines idées politiques » qu’il considère comme « déconnectées et potentiellement nuisibles pour notre économie ». Malgré tout, il a souligné que les « mesures résolues prises jusqu’à récemment » par le Medef « ouvrent la voie à certains espoirs ».
Le Medef défend fermement sa position contre le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans, un sujet central dans les discussions entre le gouvernement et le Parti socialiste. Par ailleurs, François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, a exprimé sur 42mag.fr son refus de« suspendre cette réforme durant cette période de négociation ».