Dimanche, le candidat qui s’est déjà présenté trois fois à la présidentielle a déclaré que le parti dirigé par Olivier Faure était désormais simplement un « allié (…) de passage ».
Jean-Luc Mélenchon critique le Parti socialiste
Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise (LFI), a exprimé son mécontentement envers le Parti socialiste, déclarant le dimanche 19 janvier que ces derniers ne représentent plus un partenaire pour LFI. Cette déclaration intervient après que les députés socialistes ont, en grande partie, choisi de ne pas soutenir la motion de censure, déposée par les Insoumis, contre le gouvernement. Selon Mélenchon, le Parti socialiste est devenu simplement « un allié de circonstance », comme il l’a exposé durant une intervention sur RTL et Public Sénat.
Réactions des Insoumis face aux socialistes
Mélenchon a vivement critiqué l’approche des socialistes dans le cadre du Nouveau Front populaire ainsi que leurs « manigances » dans leurs négociations avec le gouvernement. « Nous sommes censés être dans une alliance. Mais l’un de nos prétendus partenaires engage des discussions secrètes avec l’exécutif sans aucune transparence », a-t-il relaté. Face à cela, Mélenchon a partagé sa désillusion, affirmant : « Nous sommes blessés car nous ressentons une trahison flagrante. »
« Quelles seront nos prochaines actions ? La question reste ouverte. »
Jean-Luc Mélenchonsur RTL et Public Sénat
Éloge de François Bayrou
Contrairement à sa position sur les socialistes, Mélenchon a vanté la personnalité de François Bayrou, qu’il considère comme « un homme astucieux » qu’il connaît de longue date. Il imagine d’ailleurs ce dernier en pleine préparation pour être « candidat lors de la future élection présidentielle ». Mélenchon a insisté sur le fait que ceux qui prennent Bayrou pour une personne faible se trompent. « C’est une personne dotée d’une grande détermination », a-t-il affirmé. Bien qu’il puisse parfois montrer des signes de faiblesse physique, selon Mélenchon, la stratégie politique de Bayrou est celle d’un « guerrier ». « Il n’est sûrement pas mou », a conclu le chef de file de LFI, âgé de 73 ans, le même âge que le Premier ministre.