Elle a recueilli l’approbation de 131 parlementaires, ce qui est bien en deçà des 288 voix requises pour mettre en échec le gouvernement.
Une pause temporaire. Jeudi 16 janvier, le gouvernement dirigé par François Bayrou a réussi à éviter une première motion de censure destinée à le faire tomber. Cette motion avait été déposée par des députés appartenant aux partis Insoumis, communiste et écologiste, bien que la majorité des socialistes n’aient pas suivi le mouvement. En tout, seulement 131 députés ont soutenu la motion, un nombre bien inférieur aux 288 nécessaires pour provoquer la chute du gouvernement.
Lors de son discours, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a justifié sa position en vantant « une gauche qui propose et avance ». Il a également averti qu’un vote de censure pourrait survenir « à tout moment » et a affirmé son désir de voir le Parlement avoir « le dernier mot » sur la réforme des retraites.
Huit socialistes ont choisi de soutenir la motion
Les résultats des votes révèlent que LFI, les écologistes et les communistes ont presque unanimement soutenu la motion de censure, à l’exception de trois députés, notamment Sandrine Rousseau, Delphine Batho et Yannick Monnet. En ce qui concerne les socialistes, seulement huit d’entre eux se sont prononcés en faveur de cette initiative : Paul Christophle, Pierrick Courbon, Alain David, Peio Dufau, Inaki Echaniz, Fatiha Keloua Hachi, Philippe Naillet et Claudia Rouaux.
« Le Parti socialiste s’est isolé du reste du Nouveau Front populaire« , a commenté Mathilde Panot, la présidente des députés de LFI. Elle a ajouté que « Nous sommes l’alternative qui continue », poursuivant en affirmant : « Nous n’accepterons jamais un gouvernement qui ne respecte pas le résultat des urnes. »