Ce samedi après-midi, la famille, y compris Marine Le Pen, ainsi que leurs amis se sont retrouvés à la Trinité-sur-Mer. Une deuxième cérémonie est prévue pour jeudi à Paris.
Pour rendre un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen, sa famille et certains de ses proches se sont réunis. Le fondateur du Front national, qui est décédé mardi dernier à l’âge de 96 ans, a eu ses obsèques samedi 11 janvier dans l’après-midi à l’église de sa ville natale, la Trinité-sur-Mer, dans le département du Morbihan. Parmi les personnes présentes, on retrouvait Marine Le Pen accompagnée de sa sœur Marie-Caroline. Elles ont marché depuis la demeure familiale jusqu’à la petite église Saint-Joseph, devant une audience restreinte et plusieurs dizaines de journalistes venus couvrir l’événement.
Bruno Gollnisch, un ancien député connu pour avoir été le bras droit de Jean-Marie Le Pen, figurait parmi les invités présents pour cette occasion. La cérémonie a été sécurisée par un dispositif significatif de forces de l’ordre. Environ 200 personnes se sont installées à l’intérieur de l’église pour assister à l’événement. Après la cérémonie religieuse, Jean-Marie Le Pen, un personnage controversé et condamné à plusieurs reprises pour ses propos sur la Seconde Guerre mondiale et des injures homophobes, a été inhumé dans le caveau familial du cimetière, non loin de l’église.
Une messe publique prévue jeudi à Paris
Un nouveau rassemblement, décrit comme « religieux et d’hommage », est programmé pour ce jeudi à 11 heures à l’église Notre-Dame-du Val-de-Grâce à Paris. Ce lieu est rattaché au diocèse des Armées françaises. Cette messe a été organisée par Marine Le Pen et ses sœurs Marie-Caroline et Yann et sera accessible au public. Selon Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national, les événements commémoratifs doivent se dérouler dans un esprit de recueillement, malgré les rassemblements festifs qui ont eu lieu mardi soir dans plusieurs villes en France, comme Paris, Lyon, et Rennes, où on a vu des célébrations avec des chants, des fumigènes et des feux d’artifice, marquant la disparition de Jean-Marie Le Pen.
Par ailleurs, face au caractère polarisant du défunt, le préfet du Morbihan a émis vendredi un arrêté interdisant toute manifestation dans la commune. En effet, « la personnalité politique du défunt » était jugée « susceptible d’attirer une grande affluence, comprenant à la fois des supporters ainsi que des opposants », en marge de la cérémonie religieuse et de l’inhumation.