Lundi 20 janvier 2025, cinq gardiens de la prison d’Osny, située dans le Val-d’Oise, ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils sont accusés d’avoir introduit illégalement des téléphones portables à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire pour le compte de détenus. Une enquête a été lancée pour examiner des faits présumés de corruption aggravée.
À l’établissement pénitentiaire d’Osny, situé dans le Val-d’Oise, la police judiciaire a procédé à l’arrestation de cinq gardiens de prison directement sur leur lieu de travail. L’enquête préalable à leur arrestation s’est déroulée sur une période de quatre mois. Ces gardiens sont suspectés de corruption. Quelles sont les accusations portées contre eux ? Dans le cadre de leurs fonctions, ils ont la responsabilité de vérifier les colis alimentaires commandés par les détenus. Il est allégué que des téléphones portables et d’autres objets non autorisés auraient été dissimulés à l’intérieur de ces envois. Les colis, une fois vérifiés, sont ensuite directement distribués dans les cellules des détenus.
Des sollicitations de corruption fréquentes
Les gardiens ont-ils manqué de diligence lors de ces vérifications ou ont-ils sciemment ignoré le contenu des colis ? Actuellement, devant le tribunal, les gardiens plaident non coupable. Les collègues de ces surveillants affirment n’avoir jamais détecté de comportement suspect. Néanmoins, certains syndicats admettent que les tentatives de corruption de la part des détenus sont une réalité fréquente.
Visionnez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.