Un représentant socialiste suggère de mettre en place des ratios de personnel soignant par patient et par spécialité dans les établissements de santé publics, similaire au système actuellement utilisé en réanimation ou en radiothérapie. Cette initiative a déjà démontré son efficacité en Australie.
Dans un établissement hospitalier situé à Marseille (Bouches-du-Rhône), à l’instar de nombreux autres endroits, certaines salles d’opération restent inoccupées tous les jours. Anne-Marie Burgos, qui occupe le poste de cadre de santé en pédiatrie, explique : « Nous disposons de sept salles (…) mais aujourd’hui, cinq d’entre elles sont en activité ». La raison derrière ces espaces non utilisés est le manque de personnel. La Fédération hospitalière de France souligne qu’il y a un déficit de 60 000 aides-soignants.
Une entrée en vigueur dans un horizon de cinq ans
Pour remédier à cette pénurie et prévenir la fermeture de salles d’opération et de lits, un député du Parti Socialiste suggère l’établissement de quotas de soignants par patient, adaptés à chaque spécialité et type de soin hospitalier. Ce concept est déjà en application dans les secteurs de la réanimation ou de la radiothérapie. L’idée de l’étendre à l’ensemble du secteur hospitalier public recueille un certain enthousiasme. Un tel système est déjà opérationnel en Australie et les résultats y sont prometteurs. Si cette proposition législative est validée en France, sa mise en place pourrait avoir lieu dans les cinq prochaines années.
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