Au moment de présenter les vœux annuels du président aux Français à l’occasion de la nouvelle année, Emmanuel Macron a utilisé une expression notable visant à encourager les citoyens à « résoudre les questions cruciales ». Cette phrase suggère que le président envisage de solliciter l’opinion publique par le biais de référendums.
Emmanuel Macron a fait une promesse : en 2025, les citoyens français auront l’opportunité de se prononcer. Verrons-nous un ou plusieurs référendums cette année-là ? France Télévisions s’est tournée vers la population pour savoir sur quels thèmes les Français souhaiteraient s’exprimer : « La durée du travail », « le système actuel des retraites », « la modification de la Constitution », ou encore « le maintien du président ».
Le droit civil et pénal exclus de la consultation
Bien que le chef de l’État puisse initier un référendum, les sujets abordés doivent concerner uniquement l’économie, les questions sociales, l’environnement, les services publics ou la manière dont la République fonctionne. « Ce qu’il n’est pas en mesure de faire, c’est d’organiser des référendums sur des questions relevant du droit civil ou pénal », explique Benjamin Morel, spécialiste en sciences politiques et en droit constitutionnel.
Le dernier recours au référendum remonte à 2005, portant sur le traité instituant une Constitution pour l’Europe, où le « non » avait prévalu. Le soir du 1er janvier, l’Élysée n’a pas confirmé si Emmanuel Macron utilisera effectivement cette procédure de consultation populaire.
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