Selon Renaud Villard, maintenir la réforme est une décision judicieuse. Il souligne que la retraite ne doit pas être déterminée à la dernière minute ni sur un simple caprice. Il est important, selon lui, de bien la planifier à l’avance.
Pas de bouleversement pour les futurs retraités
Le 15 janvier, Renaud Villard, directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), a affirmé lors d’une interview sur 42mag.fr que ceux qui approchent de la retraite ne verront pas de modifications dans les règles. Cette déclaration survient après que François Bayrou ait suggéré mardi la mise en place d’un « conclave » de trois mois pour renégocier la réforme des retraites, avec la possibilité d’aborder librement tous les sujets, y compris l’âge de départ fixé à 64 ans.
La réforme continue
Renaud Villard a été catégorique sur le fait que la réforme ne sera pas mise en pause. Selon lui, maintenir le cap est essentiel. Les changements de règles à la veille de la retraite, même positifs, posent problème à la fois au niveau opérationnel et pour les individus eux-mêmes. Prendre sa retraite est un choix qui s’anticipe et ne se décide pas sur un coup de tête. Modifier une réforme consiste à ajuster des paramètres et des méthodes de gestion, ce qui nécessite au minimum six mois. Il a ajouté que la préparation de la retraite est un processus de dialogue et de conseil, pas simplement une décision administrative.
Le rôle des partenaires sociaux et de la Cour des comptes
Le Premier ministre a exprimé sa « confiance totale » envers les partenaires sociaux, qui devront se baser sur des données précises fournies par la Cour des comptes dans le cadre d’une enquête rapide. Selon le directeur de la CNAV, la Cour des comptes offre une perspective particulièrement large, et l’expertise de la CNAV sera également à disposition des partenaires sociaux. Il existe un consensus sur le fait que le système des retraites est déséquilibré, mais il serait judicieux de s’entendre sur l’ampleur de ce déséquilibre pour clarifier la situation.