Le 23 janvier, le Sénat a approuvé le projet de loi de finances, mais l’administration dirigée par François Bayrou doit encore parvenir à un accord en commission mixte paritaire. Si cet effort ne réussit pas, le gouvernement pourrait être contraint d’utiliser l’article 49.3, ce qui risquerait de déclencher une motion de censure et de fragiliser l’autorité de l’exécutif.
Le Sénat a approuvé le projet de loi de finances ce jeudi 23 janvier, recueillant 217 voix favorables, tandis que 105 s’y sont opposées. Ce vote représente une étape positive pour le cabinet de François Bayrou dans cette chambre haute où prédominent la droite et le centre. Cependant, le chemin reste semé d’embûches. La véritable épreuve se déroulera la semaine prochaine, le 30 janvier, au cours d’une réunion de la commission mixte paritaire. Cette instance réunira sept sénateurs et sept députés afin de parvenir à un texte de compromis.
Un risque de renversement du gouvernement
En l’absence d’un accord, l’exécutif pourrait de nouveau se retrouver confronté à la menace d’une motion de censure. La phase suivante se jouera vraisemblablement à l’Assemblée nationale, durant la semaine du 3 février. François Bayrou pourrait avoir recours à l’article 49.3 pour faire passer le projet de budget. Cependant, cette manœuvre mettrait le gouvernement en danger face à une possible motion de censure. Si les socialistes s’allient au Rassemblement national pour voter celle-ci, le gouvernement pourrait effectivement tomber, une fois de plus.
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