Le mardi 28 janvier, le « 20 Heures » accueille le professeur Maurice Mimoun, qui dirige le Centre de traitement des brûlés à l’Hôpital Trousseau. Il sera là pour discuter du sujet de l’euthanasie, un thème qu’il rencontre fréquemment dans sa pratique médicale quotidienne.
La discussion autour de la fin de vie ravive le débat sur l’euthanasie, qui est légale dans certaines nations. Le désir de mettre fin à sa vie est une « préoccupation récurrente », affirme le professeur Maurice Mimoun lors du journal télévisé de 20 heures du mardi 28 janvier. Ce dernier est un expert en chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice, spécialisé dans le traitement des brûlés, directeur du Centre de traitement des brûlés à l’Hôpital Trousseau et auteur de l’ouvrage La mort peut attendre, publié chez Albin Michel.
« Évaluer la détresse mentale, c’est complexe »
Selon le médecin, « il est essentiel de soutenir les personnes ». Il précise que l’on « ne peut pas véritablement comprendre la situation d’un individu en situation de handicap ou d’un patient souffrant d’un cancer ». Il poursuit en expliquant que « la perception de leur situation est unique, et tout ce que nous pouvons faire, c’est prêter une oreille attentive ». Il remarque que « les gens sont souvent prêts à risquer leur vie pour échapper à la douleur », et dans ces circonstances, « le débat s’évanouit ». Mais il note que « mesurer la souffrance psychologique, c’est complexe ». Maurice Mimoun reconnaît que si certains patients nécessitent un accompagnement pour ne pas sombrer, il existe des situations qu’on ne peut pas traiter. Il ajoute que « bien que les soins palliatifs soient extraordinaires (…), ils ne résolvent pas tout », en rapport avec des « souffrances si intenses qu’on doit les apaiser ».
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