Le fabricant s’engage à couvrir les frais de réparation ainsi que les prolongations de garantie, après une étude minutieuse des dossiers soumis.
Jeudi 16 janvier, le fabricant automobile a révélé la mise en place d’un dispositif de compensation destiné aux clients ayant rencontré des soucis avec leur moteur PureTech. Ce moteur a équipé les véhicules des marques Peugeot, Citroën, Opel et DS entre 2013 et 2022.
Cette initiative s’adresse à « ses clients européens ayant engagé des frais de réparation » en leur offrant la possibilité « de présenter leur dossier et de fournir les justificatifs requis pour l’évaluation » de leur situation, indique l’annonce. En France, des centaines de milliers de propriétaires de véhicules Peugeot, Citroën, Opel et DS, fabriqués entre 2013 et 2022, sont potentiellement concernés. Les problèmes signalés incluent une consommation d’huile excessive, des pannes moteur ou encore une usure prématurée de la courroie de distribution.
Remboursements attendus en début d’année
Par ailleurs, Stellantis annonce qu’elle étend, sous certaines conditions, sa garantie concernant les moteurs PureTech 1.0 et 1.2 (également appelés EB) des versions antérieures. « Cette mesure de compensation additionnelle couvrira les frais engagés entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024 », ajoute le constructeur.
L’examen des demandes commencera progressivement d’ici fin février, et « les paiements pour les dossiers acceptés débuteront en début d’année 2025 ». C’est une première reconnaissance des difficultés rencontrées par les conducteurs victimes de problèmes moteur. L’association « Victimes du Puretech » avait critiqué, en septembre dernier, la réaction de Stellantis, qui refusait de dédommager toutes les victimes et avait initié une action de groupe en justice, rassemblant plusieurs milliers de personnes.