Lors du Festival du Film de Marrakech, Brut. a interrogé plusieurs participants, parmi lesquels se trouvaient David Cronenberg, Gemma Arterton et Alfonso Cuarón.
Certains réalisateurs et acteurs ont exprimé leur envie de filmer des séquences mettant en avant des voitures et l’action. L’actrice Gemma Arterton confie qu’elle « aspire à réaliser quelque chose de similaire à la scène de début de Scorsese dans Les Affranchis », précisant qu’elle « souhaite orchestrer une scène où l’on est totalement plongé dans l’action ».
Ana Girardot évoque son rêve de jouer une espionne qui doit lutter contre ses adversaires, avant de prendre le volant d’une grosse voiture, puis de passer sur un bateau. Et tout cela se terminerait par une énorme explosion dont elle sortirait indemne et parfaitement coiffée.
Le charme des scènes de sport et de compétition
Le cinéaste David Cronenberg a dévoilé son désir de tourner « une séquence de Formule 1, une véritable course. » Il admet être « un fervent admirateur de Formule 1 et avoir même rédigé un scénario sur le sujet, sans avoir pu le porter à l’écran, donc c’est quelque chose qu’il aimerait concrétiser ».
Cronenberg évoque également le pilote Charles Leclerc, qu’il décrit comme ayant une « personnalité captivante. »
Saisir l’essence de l’humanité
D’autres artistes ont partagé leur ambition de capturer l’essence de l’expérience humaine. Alfonso Cuarón rêverait de tourner « une prise très longue, qui se déroulerait probablement sur un mois entier, où il se verrait se relaxer dans un hamac sur la plage. » Ava DuVernay explique que « ce qui l’attire vers le cinéma, c’est l’inexploré qu’elle n’a pas encore vécu », tandis que Walter Salles déclare « vouloir donner vie à quelque chose de profondément existentiel et humain, qu’il n’a pas encore découvert ».
Le réalisateur François Ozon parle d’une scène qu’il prévoit de tourner au Maroc pour son prochain film : « c’est une scène de ma prochaine production prévue dans le nord du Maroc, sur une plage ».
Pour finir, le cinéaste Kamal Lazraq partage son envie de réaliser « une scène de roqya, un type d’exorcisme, qu’il souhaiterait capturer en un plan fixe avec un réalisme prononcé, et éventuellement amener l’acteur à vivre une transe authentique ».