Bien qu’il ait rencontré ce week-end à Pau, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, les membres de l’association représentant les victimes, François Bayrou semble être en position précaire en raison de l’affaire Bétharram. Le chef du gouvernement fait face à la possibilité d’une sixième motion de censure.
Tout au long du week-end, François Bayrou a insisté sur le fait qu’il ignorait tout des actes dont avaient été victimes les nombreux élèves fréquentant, à l’époque, l’établissement Notre-Dame de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques. Au sein de cette institution catholique, des abus sexuels ont été perpétrés pendant de nombreuses années. À cette époque, François Bayrou occupait le poste de ministre de l’Éducation nationale. Depuis que les médias ont mis ces affaires au jour, les membres de la gauche s’accordent sur un point : ils estiment que l’actuel Premier ministre était au courant des événements.
LFI souhaite sa démission du gouvernement
Les Écologistes exigent que François Bayrou présente ses excuses, tandis que La France insoumise réclame son départ du poste de Premier ministre. Le Rassemblement national, quant à lui, adopte une approche plus pondérée en émettant simplement un avertissement. Plusieurs membres du gouvernement critiquent les manœuvres politiques de l’opposition. Malgré une rencontre ce week-end à Pau avec l’association des victimes, François Bayrou se retrouve affaibli et doit faire face à la menace d’une sixième motion de censure. Néanmoins, sans l’appui du Rassemblement national, il est peu probable que cette motion soit adoptée, ce mercredi 19 février.
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