Dimanche, Jean-Philippe Tanguy était présent en tant qu’invité sur la station de radio France Inter.
Après l’attaque au couteau ayant causé un décès à Mulhouse (Haut-Rhin), les réactions n’ont pas tardé concernant le profil de l’agresseur. Ce dernier, un Algérien sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et présentant des troubles psychiatriques, a fait réagir Jean-Philippe Tanguy, porte-parole du Rassemblement national, durant son passage sur France Inter, le dimanche 23 février.
Le parlementaire a exprimé son indignation en déclarant que le suspect « n’aurait pas dû être en liberté ». Il s’est insurgé contre le fait que cet individu ait pu sortir de sa rétention administrative simplement parce que la durée légale était écoulée, pointant du doigt les demandes d’expulsion restées sans suite en raison du gouvernement algérien, qui a refusé le retour du suspect à dix reprises, selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
« Les promesses sans actions concrètes »
Jean-Philippe Tanguy a plaidé pour une approche plus ferme dans les relations avec l’Algérie, reprenant les solutions proposées par Marine Le Pen depuis longtemps. Il a évoqué la nécessité de cesser toute délivrance de visas, ainsi que de suspendre les aides et les flux monétaires envoyés par la diaspora.
Il s’est dit perplexe face à l’incapacité d’une grande puissance comme la France à obtenir satisfaction dans ses requêtes vis-à-vis de l’Algérie, considérant cela comme un profond mystère. Par la même occasion, il a critiqué les déclarations sévères de Bruno Retailleau, qui, selon lui, manquent systématiquement de suivi par des actions concrètes.