La ministre Aurore Bergé fait l’objet d’une enquête de la Cour de justice de la République. Elle est accusée d’avoir nié, lors d’une audition parlementaire, toute connexion avec une lobbyiste représentant les crèches privées. Cependant, un livre ainsi que des échanges de messages semblent contredire ses déclarations. Ce vendredi, nous avons été informés que mardi, la Cour de justice de la République avait lancé une enquête judiciaire pour “faux témoignage”.
La question se pose : Aurore Bergé a-t-elle effectivement dit la vérité sous serment lors de son audition devant une commission parlementaire ? La Cour de justice de la République enquête maintenant sur cette affaire, ayant lancé une procédure judiciaire pour “faux témoignage”. Tout a commencé avec une audition qui a eu lieu en avril dernier, où la ministre a dû répondre à des questions concernant ses éventuels liens avec Elsa Hervy, qui est la déléguée générale de la Fédération des crèches privées. Lors de cette session, elle a déclaré : “Je n’ai pas d’échanges réguliers, il n’existe pas de relation amicale, et encore moins d’intérêts partagés. Je le répète, sous serment, jamais de ma vie je n’ai rencontré Elsa Hervy dans un cadre personnel et privé.”
“Un accord tacite”
En revanche, depuis cette déclaration, un livre a été publié, mettant en question l’authenticité des propos d’Aurore Bergé. Dans un ouvrage où il explore les dysfonctionnements des crèches privées, le journaliste d’investigation Victor Castanet prétend qu’elle aurait établi “un accord tacite” avec Elsa Hervy.
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