À Paris et à Nice, des investigations ont été lancées suite à la découverte de cas de botulisme chez des femmes ayant subi des injections de botox. Celles-ci avaient été effectuées par des individus non qualifiés. Certaines de ces femmes ont été proches de perdre la vie à cause de ces pratiques.
Une intervention cosmétique qui tourne mal. À Nice, dans les Alpes-Maritimes, une femme de 43 ans a frôlé la mort en tentant de lisser ses rides. En avril dernier, elle a été la cible d’une fausse praticienne, une Brésilienne sans qualifications, qui l’a accueillie dans un appartement. Cette dernière lui a injecté du botox au niveau du visage et du cou, transformant son quotidien en véritable calvaire. « Je n’arrivais même plus à boire de l’eau, ma gorge semblait complètement bloquée », nous a-t-elle confié.
Des traitements effectués par un couple dans le XIIIe arrondissement
Admise à l’hôpital et placée sous soins intensifs, cette femme d’une quarantaine d’années a échappé de peu à la mort, en raison de la toxine botulique qui entraîne une paralysie musculaire. « L’injection n’a pas été correctement administrée; elle a pénétré les muscles profonds du cou », a précisé le professeur Laurent Castillo de l’Institut universitaire de la face et du cou à Nice. Durant l’été dernier, à Paris, huit autres femmes ont été hospitalisées dans un état critique à cause du botulisme. D’après nos sources, elles ont toutes subi des injections de botox dans un appartement du XIIIe arrondissement de Paris, réalisées par un couple se faisant passer pour des médecins. Les rendez-vous étaient organisés par le biais d’un réseau social chinois. Des investigations sont actuellement en cours à Paris et à Nice.
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