Conformément aux attentes, François Bayrou, le Premier ministre, a activé à deux reprises l’article 49.3 ce lundi 3 février à l’Assemblée nationale. Cette action a permis d’approuver le budget de l’État ainsi que celui de la Sécurité sociale. Comme anticipé, La France insoumise a présenté deux motions de censure, cependant, les socialistes ont décidé de ne pas les soutenir cette fois-ci.
Le Premier ministre a pris la décision, le lundi 3 février, de recourir à l’article 49.3 afin de faire adopter sans vote les budgets de l’État et de la Sécurité sociale. Dans l’hémicycle, François Bayrou a affirmé : « La France disposera de ses budgets, ce qui constituera un signe de responsabilité pour ceux qui sont directement concernés et pour nos concitoyens qui, à juste titre, se sentent préoccupés. » En réponse, deux motions de censure ont été présentées par La France insoumise. Étonnamment, le Parti socialiste a décidé de ne pas les soutenir cette fois-ci, sauvant ainsi potentiellement le gouvernement de François Bayrou.
Des compromis obtenus par le Parti socialiste
Le Parti socialiste a réussi à obtenir des compromis dont il se réjouit, notamment en ce qui concerne le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Parmi ces avancées, on peut citer le triplement du fonds d’urgence pour les maisons de retraite médicalisées, un milliard d’euros additionnels destinés aux hôpitaux, ainsi que l’arrêt du déremboursement des consultations et des médicaments. Pour La France insoumise, cette position signifie que le Parti socialiste ne fait plus partie du Nouveau Front populaire (NFP). De son côté, le Rassemblement national réserve sa décision jusqu’au mercredi 5 février, jour de la discussion des motions.
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