Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé à la mi-janvier son intention de diviser le projet de loi relatif à la fin de vie. Il désire traiter séparément les questions concernant l’aide médicale à mourir et celles liées aux soins palliatifs. Ce lundi, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a soutenu cette proposition.
Diviser le projet de loi sur la fin de vie : une décision judicieuse
Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, considère que scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux est une décision avisée. Selon lui, le projet de loi initial, qui visait à améliorer l’accès aux soins palliatifs à l’échelle nationale, avait reçu un soutien unanime de la part du Parlement.
Débat autour d’une loi unique sur le droit de mourir
Le lundi 27 janvier, plusieurs associations en faveur du droit de mourir dans la dignité, ainsi que 240 députés appartenant aux groupes socialiste et macroniste, ont exprimé leur souhait de voir le projet de loi maintenu en une seule partie. Ils ont adressé une demande au Premier ministre, lui demandant de ne pas séparer le projet en deux.
Un consensus parlementaire pour les soins palliatifs
Yannick Neuder souligne que le consensus parlementaire était basé sur l’intégration des soins palliatifs dans le projet de loi initial, qui incluait aussi des dispositions sur le suicide assisté. Cela permettrait de garantir l’accès aux soins palliatifs dans toutes les régions de France, quelque chose qu’il considère comme essentiel.
En attente du projet de loi de finances pour la Sécurité sociale
Le ministre de la Santé espère que le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, qui doit être présenté cette semaine, sera ratifié. Il attire l’attention sur l’importance d’avoir un budget pour la santé en France.
Progrès vers une meilleure prise en charge des patients
Yannick Neuder qualifie cette première partie de « véritable avancée », expliquant qu’elle permettrait aux personnes en fin de vie de bénéficier de soins palliatifs, soulageant leurs douleurs et leur offrant l’occasion de passer des moments importants avec leurs proches. Il souligne que cette initiative répond à une demande croissante des patients et pourrait ouvrir la voie à une réconciliation sur cette question cruciale. La nécessité de ces soins palliatifs est, selon le ministre, indéniable.