La candidature de cet allié d’Emmanuel Macron a été validée de justesse, avec une seule voix d’écart, lors des séances des commissions des lois.
Les représentants politiques de la gauche s’adressent directement à Emmanuel Macron. Ceux qui s’opposent à la nomination de Richard Ferrand en tant que président du Conseil constitutionnel ont demandé, mercredi 19 février, au chef de l’État de revenir sur cette décision, bien que le Parlement ait déjà donné son feu vert.
La proposition de ce proche allié du président a été validée mercredi par une marge très étroite au sein des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat. Richard Ferrand « a obtenu uniquement 40,2 % d’avis favorables et sa désignation n’est passée que grâce à l’abstention du Rassemblement national », a commenté Boris Vallaud, responsable des députés socialistes, sur la plateforme X. « Emmanuel Macron doit en prendre acte : Richard Ferrand ne doit pas être désigné pour ce poste », a-t-il poursuivi.
« Nous demandons au président de la République de ne pas procéder à cette nomination. Nous exhortons Richard Ferrand à décliner cette proposition », a déclaré l’écologiste Mélanie Vogel, sénatrice. De son côté, Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice PS, a proposé l’idée d’un « nouveau candidat » ou d’une personne déjà membre du Conseil, mentionnant notamment l’ancien Premier ministre Alain Juppé. Mathilde Panot, cheffe des députés insoumis, a critiqué la nomination d’un candidat « soutenu » par le Rassemblement national et s’est demandé : « Quel accord caché existe-t-il entre eux ? »