En France, l’installation de bandelettes vaginales a causé des douleurs et des problèmes chez de nombreuses femmes. Stéphanie Dupin est l’une d’elles et elle lutte pour obtenir une compensation à ce sujet.
Dans la commune d’Élancourt, située dans les Yvelines, Stéphanie Dupin se force quotidiennement à arpenter les rues de son quartier, malgré des douleurs incessantes qui la rongent. « Je ressens des brûlures au niveau du bassin et des jambes, ainsi que des douleurs vives, comme des coups de poignard ou des décharges électriques », confie-t-elle à notre équipe, en s’appuyant sur sa canne. Sa vie a radicalement changé après une intervention gynécologique subie en 2021. Ancienne sportive, cette mère de deux enfants avait consulté pour un léger problème de fuites urinaires à l’effort.
Des effets secondaires dans 3 à 5% des situations
Pour traiter ce problème, son gynécologue lui a suggéré d’implanter une bandelette, un dispositif qu’il jugeait être une solution idéale. Alors âgée de quarante ans, elle a perçu cette option comme l’occasion parfaite de régler son problème d’incontinence sans subir une rééducation intensive. Cependant, cette bandelette en polypropylène, bien que discrète, est susceptible d’entraîner des complications chez 3 à 5% des patientes. Sur Internet, beaucoup de femmes partagent des témoignages où elles décrivent des douleurs sévères. Plusieurs dizaines d’entre elles ont décidé de poursuivre l’affaire en justice, avec l’aide de deux avocates, arguant qu’elles n’ont jamais été clairement informées des risques possibles. Le praticien de Stéphanie, de son côté, nie ces accusations en affirmant qu’elle « modifie la réalité des faits ».
Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.