La veille de la remise des prix des Césars, prévue le 28 février pour honorer les films sortis en France en 2024, le critique de cinéma Fabrice Leclerc tient à souligner un point souvent mal compris. Contrairement à une croyance populaire, les productions cinématographiques françaises ne sont pas financées par les contributions fiscales des citoyens.
« On entend souvent dire que le cinéma français est financé par nos impôts. Or, en réalité, ce n’est pas le cas ! , affirme Fabrice Leclerc, journaliste et critique de cinéma pour Paris Match, lors du Talk de 42mag.fr, diffusé le jeudi 27 février. Cet échange a eu lieu à la veille de la 50e cérémonie des Césars 2025 qui se déroulera le vendredi 28 février à l’Olympia. Cette cérémonie a pour but de récompenser les œuvres cinématographiques françaises qui ont marqué l’année précédente.
Le ticket de cinéma comme vecteur de financement
« Lorsque vous achetez un billet pour une séance, une partie de ce coût est une taxe dédiée au soutien du cinéma », précise Fabrice Leclerc. Cette contribution est connue sous le nom de TSA (taxe spéciale additionnelle sur le prix des places de cinéma). En allant voir un film, quelle que soit sa nationalité, vous soutenez financièrement les futures productions cinématographiques. »
« Voir « Titanic » contribue également à la production de « Polisse », tout comme « Bienvenue chez les Ch’tis » permet de financer d’autres films. »
Fabrice Leclercdans une déclaration à 42mag.fr
Eric Lagesse, producteur et co-président du Syndicat des distributeurs indépendants, souligne l’importance de ce système : « Il est crucial de préserver ce mécanisme qui a fait ses preuves. Les fonds ne viennent pas des impôts des Français, mais du prix du billet qu’ils achètent. Ainsi, en se rendant dans les salles de cinéma, ils soutiennent directement l’industrie cinématographique nationale, lui permettant de s’illustrer à l’international. »
Nous vous invitons à nous rejoindre les mercredis et jeudis dès 17 heures sur la chaîne Twitch de 42mag.fr pour participer au Talk de 42mag.fr. Ces sessions, d’une durée de deux heures, sont l’occasion de discuter, de s’informer et de débattre sur divers thèmes d’actualité et de société.