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Accueil » Bon à savoir » Juridique » Joël Le Scouarnec : Comment a-t-il échappé à la justice pour viols et agressions pendant 30 ans ?
Juridique

Joël Le Scouarnec : Comment a-t-il échappé à la justice pour viols et agressions pendant 30 ans ?

Simon BornsteinPar Simon Bornstein24 février 2025
:
    Récit




  



  


  
  Comment Joël Le Scouarnec, accusé de centaines de viols et d'agressions sexuelles, a-t-il pu échapper à la justice pendant trente ans ?
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Pendant quatre mois, un homme dans la soixantaine est jugé par la cour criminelle du Morbihan, accusé d’avoir commis des abus sexuels et des viols sur près de 300 personnes au cours de sa longue carrière de médecin dans plusieurs établissements hospitaliers. C’est grâce à l’initiative d’une jeune voisine que l’on a pu mettre un terme à ses innombrables années d’impunité.

Durant trente années, Joël Le Scouarnec a documenté dans ses journaux personnels ses multiples méfaits : viols et agressions sexuelles. Cet ancien chirurgien, aujourd’hui âgé de 74 ans, notait en lettres capitales son identité de pédophile. C’est grâce au courage d’une fillette de 6 ans, sa jeune voisine, qui a osé en parler à ses parents en avril 2017, que ses abus ont enfin été stoppés. Elle est la dernière connue des nombreuses victimes de ce spécialiste en chirurgie digestive, qui a été condamné le 3 décembre 2020 à quinze ans de réclusion par la cour d’assises de Charente-Maritime. Le tribunal l’a jugé coupable non seulement du viol de cette enfant, mais également du viol d’une nièce, et d’avoir agressé sexuellement une jeune patiente ainsi qu’une autre proche familiale.

Le procès, tenu à huis clos, avait duré quatre jours. Mais cette affaire n’était que la partie émergée de l’iceberg. En effet, un nouveau procès s’est ouvert à Vannes le lundi 24 février, après quatre années d’investigations intensives. Le parquet de Lorient a demandé la mise en accusation de Joël Le Scouarnec devant la cour criminelle du Morbihan pour des faits de viol et d’agressions sexuelles impliquant 299 victimes, dont la plupart étaient mineures au moment des faits parmi ses patients. Ce procès, qui s’annonce éreintant et devrait s’étendre sur quatre mois, pourrait voir le septuagénaire condamné à une peine allant jusqu’à vingt ans d’emprisonnement. Une question centrale demeure : comment ces crimes ont-ils pu rester dans l’ombre si longtemps ?

Sommaire

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  • Sous l’emprise d’un oncle
  • Le silence d’une famille taciturne
  • Les abus justifiés par un acte médical
  • Arrestation en garde à vue en 2004, condamnation en 2005
  • Aucun suivi malgré les alertes
  • La réticence brisée en 2017

Sous l’emprise d’un oncle

Joël Le Scouarnec n’a que peu de souvenirs de son enfance, ne se remémorant que les moments passés avec des livres et dans ses études. Cependant, très jeune, à l’âge de 7 ans, il sait déjà qu’il veut devenir chirurgien, une ambition que ses parents, d’origine modeste, encouragent fièrement. Son père, autrefois ébéniste puis employé de banque, et sa mère, qui était femme au foyer et femme de ménage, le voient comme une réussite familiale. Dans la maison de Villebon-sur-Yvette (Essonne), Joël s’exerce à disséquer des têtes de lapins, et à 15 ans, il est confronté à une expérience marquante avec son père devant le bâtiment où son grand-père est autopsié suite à un accident de la route. Plus tard, il évoquera cet événement en disant qu’il n’avait rien ressenti sur le moment, ce qui lui avait valu d’être qualifié de froid par son père. S’étant frayé un chemin pour devenir médecin, sa vie commence à prendre forme. Lors de son externat à l’Hôtel-Dieu à Paris, il tombe amoureux d’une aide-soignante qui deviendra sa femme en 1974. Le couple s’installe à Palaiseau (Essonne) et après quelques échecs à l’internat – les seuls moments où son épouse l’a vu verser des larmes – il intègre finalement Nantes.

Un fils naît en 1980, suivi d’un autre deux ans plus tard. Alors que son épouse se dévoue à l’éducation des enfants, Joël exerce à la clinique de Loches (Indre-et-Loire). La famille s’installe bientôt dans un manoir du XVe siècle à Perrusson, à cinq kilomètres de son lieu de travail. Bien que les apparences puissent laisser supposer une vie idéale, la situation conjugale se dégrade, selon les dires de Joël Le Scouarnec, ce qui, d’après lui, serait la cause de son premier crime envers une fillette, sa nièce Nathalie*.

« Mon attirance pour les jeunes enfants s’est révélée avec ma nièce. Nous étions en 1985 ou 1986. Elle était affectueuse, se posait sur mes genoux. Ma relation avec mon épouse s’était dégradée. J’ai détourné mes désirs vers cette petite. Cela a été l’élément déclencheur. »

Joël Le Scouarnec

pendant un interrogatoire

Dans ses notes où il répertorie ses cibles potentielles sous les pseudonymes « Vulvettes » et « Quéquettes », ses premières agressions sont en réalité datées de 1984, alors que Nathalie a seulement 7 ans. Lors des auditions, elle décrit l’« emprise » que cet oncle chirurgien exerçait sur elle, la réduisant au silence.

Le silence d’une famille taciturne

À une occasion, la mère de Nathalie voit son beau-frère embrasser le haut des fesses de sa fille. Elle n’en parlera jamais, sa propre expérience difficile avec un cousin dans sa jeunesse la contraignant au silence. Elle avouera plus tard ne pas vouloir apporter davantage de trouble à sa fille. En 1999, la sœur de Joël Le Scouarnec découvre aussi avec effroi les sévices subis par ses deux filles au cours des dix dernières années, débutant devant le piano du manoir et se poursuivant dans leur nouvelle maison à Loches. Joël Le Scouarnec se faufilait la nuit pour les photographier dans des positions suggestives, des images qui ont été versées au dossier judiciaire.

Aurélie*, l’aînée, garde des souvenirs des flashs, tandis qu’Helena*, la plus jeune, se rappelle avoir dû poser pendant la journée avant de subir des abus physiques. Leur mère confronte Joël lors d’un trajet en voiture. Bien qu’il avoue les faits et exprime un certain remords en pleurant et en fumant, elle lui demande simplement de se faire soigner. Les grands-parents, informés pendant un repas de famille, ne voient pas la gravité de la situation, assimilant cela à tout sauf un crime. Aucune plainte n’est déposée.

« Ma mère m’a offert la possibilité de porter plainte, mais je n’ai pas souhaité le faire. Joël était idolâtré et je me sentais déjà suffisamment coupable. Je désirais simplement oublier. »

Helena*

lors d’une audition

Malgré tout, l’impact est permanent. « Elles vivent avec cela chaque jour« , souligne leur avocate, Delphine Driguez. Les investigations révèlent une famille rongée par le tabou de l’inceste. Le frère cadet avoue avoir été agressé par le grand-père, alors que leur mère aussi avoue des abus de la part de membres de la famille élargie.

Joël Le Scouarnec, quant à lui, avait déjà éveillé les soupçons de son épouse dans les années 1995 ou 1996. Elle lui avait demandé s’il ressentait une attirance envers les jeunes filles suite à un regard étrange qu’elle avait remarqué. Joël Le Scouarnec note dans ses journaux informatisés : « Un désastre s’est abattu sur moi, elle a découvert que je suis pédophile. » À l’époque où l’Internet n’existait pas comme aujourd’hui, il nourrissait ses fantasmes autrement, par des dessins d’enfants, l’achat de poupées et des textes pédophiles trouvés dans certaines librairies à Paris.

Les abus justifiés par un acte médical

Les « activités pédophiles » de Joël Le Scouarnec dépassent son cercle familial. D’après ses écrits, il commet plusieurs agressions sexuelles au sein de l’hôpital où il opère pour des appendicites. Les autorités ont révélé son « mode opératoire standard, qui inclut des caresses et des pénétrations digitales pour les petites filles, ainsi que des actes oraux pour les garçons ». Cependant, il s’abstient de franchir certaines limites qu’il s’est volontairement imposées, ne pénétrant jamais directement une victime, écrit-il.

Les agressions se produisent souvent dans la chambre des plus jeunes patients, sous le prétexte d’une vérification de leur cicatrisation. Sous couvert de soins, il perpétrait ces actes en se faisant passer pour attentionné.

« L’avantage des petites filles est que l’on peut souvent les toucher sans éveiller de soupçons. »

Joël Le Scouarnec

dans ses carnets

Concernant les adolescents, il les manipule au bloc ou dans la salle de réveil lorsqu’ils sont endormis ou inconscients. Il note leurs réactions en apparence limitées, même s’il évoque des moments où il a failli être pris sur le fait, exprimant que « le risque amplifie le plaisir. »

Arrestation en garde à vue en 2004, condamnation en 2005

Joël Le Scouarnec aurait même abusé d’enfants dans son bureau, où il amassait des poupées et visionnait des fichiers illicites repérés par une vaste opération menée grâce à la collaboration internationale. Il avait payé à trois reprises pour accéder à un site propageant des images choquantes. Son domicile a été perquisitionné fin 2004 et son ordinateur familial saisi. Sa réaction désabusée laissait sa femme perplexe. Les gendarmes ont interrogé ses proches, et même si sa femme assurait n’avoir aucune idée des agissements de son mari, de nombreux témoignages prouvaient le contraire.

« Elle a simplement répondu que beaucoup d’hommes ont ce genre de penchants. »

Belle-sœur de Joël Le Scouarnec

aux enquêteurs

Le mariage est officiellement terminé même si le divorce n’est pas prononcé. Le 13 octobre 2005, Joël comparait aux côtés d’un orthodontiste et d’un retraité, et il est condamné le 17 novembre à quatre mois de prison avec sursis, aucune obligation de traitement, ni restriction professionnelle n’étant ordonnée. Aucune image litigieuse n’ayant été trouvée, l’enquête s’est limitée aux bases les plus élémentaires.

Aucun suivi malgré les alertes

Joël Le Scouarnec avait tout soigneusement rangé dans son bureau. Son épouse, qui voulait conserver leur niveau de vie, refusait d’en entendre plus quant à sa condamnation. Lorsque les enquêteurs lui demandèrent si elle avait tenté de garder cela caché pour préserver leur image, elle réfuta catégoriquement.

De son propre aveu, il ne jugeait pas utile d’informer son nouvel hôpital à Quimperlé. Législativement, rien ne l’obligeait à le faire. De là, un psychiatre avertit le directeur de l’établissement de certains comportements inquiétants. Joël Le Scouarnec attaqua ce psychiatre, affirmant qu’il s’ingérait dans sa vie personnelle, alors que, selon ce dernier, ses penchants interféraient dans sa pratique.

« Il m’a dit que je voulais toujours mêler ce qui ne me concernait pas et que j’avais des problèmes sexuels pour interférer ainsi. »

Thierry Bonvalot, psychiatre

à 42mag.fr

Une fois encore, Joël Le Scouarnec évoquait un geste médical lorsqu’il se débarrassait d’accusations de fantaisies à caractère pédophile. Finalement, il se décide à quitter Quimperlé et se rend en Charente-Maritime, où il trouve un poste à Jonzac. La directrice de l’hôpital de Jonzac est informée de sa condamnation passée, mais comme aucun acte physique n’avait été reporté, elle ne voit pas la nécessité de mesures spécifiques.

La réticence brisée en 2017

Avec le temps, le nombre de ses victimes présumées dans le milieu hospitalier diminue. Lors de ses dernières années d’activité, le nombre d’agressions chute significativement. Âgé, il prépare sa retraite et se détourne vers une consultation excessive d’images illégales.

« Tout en allumant ma cigarette du matin, je me rends compte à quel point je suis un grand pervers. Je reconnais mes penchants et en suis satisfait. »

Joël Le Scouarnec

dans ses carnets

Le 25 décembre 2016, il note clairement : « Je suis pédophile et le resterai. » Les seules relations externes qu’il cultive encore sont avec une famille voisine. Un accident naturel expose l’enfant de cette famille à son regard, il en profite pour passer à l’acte. Le 2 mai 2017, il attaque la fillette de 6 ans. Mais contrairement à d’autres, elle le voit pour ce qu’il est. Ses parents déposent immédiatement une plainte. Le cycle de silence s’effondre, et Joël Le Scouarnec déclare qu’il est temps de faire face à sa vérité. Même s’il avoue certaines choses sous prescription, il nie les accusations non prescrites, qualifiant des actes de pure sémantique. Malgré tout, il supporte mal la confrontation inévitable que sont ses propres écrits, qui alimente le plus gros dossier de pédophilie dans le domaine judiciaire en France.

* Les prénoms des victimes ont été modifiés pour protéger leur identité.


Cette narration s’inspire d’une chronique mise à jour d’un récit publié en 2020, à l’occasion du premier jugement de Joël Le Scouarnec.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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