Le gouvernement français a survécu à un vote sans confiance mercredi, permettant au budget de 2025 de faire son chemin par le Parlement.
Le Premier ministre François Bayrou a concédé que les députés avaient adopté un budget imparfait mais ont ajouté: « C’est une étape urgente car notre pays ne peut pas vivre sans budget. »
Motion sans confiance
L’administration de Bayrou, qui n’a pas de majorité globale dans l’assemblée de 578 places nationale, a utilisé le 49,3 pouvoir constitutionnel pour garantir le projet de loi budgétaire par le biais de la Chambre sans vote des législateurs.
Le déménagement a déclenché le mouvement de non-confiance.
Seuls 128 législateurs ont approuvé la motion, loin des 289 voix nécessaires pour que cela passe.
Les socialistes et les législateurs nationaux d’extrême droite ont refusé de le soutenir.
En vertu de la constitution de la France, l’échec de la requête transforme automatiquement le budget de 2025 en droit.
La politique française est en désarroi depuis que le président Emmanuel Macron a appelé les élections à SNAP l’année dernière qui n’ont laissé aucun parti avec une majorité parlementaire.
Bayrou, un centriste vétéran, a été nommé en décembre au milieu d’une crise politique provoquée par des différends budgétaires qui ont conduit à l’effondrement du règne de Michel Barnier en tant que Premier ministre.
La France a été sous pression de l’Union européenne pour réduire son énorme dette et son déficit, qui en 2024 a atteint 6,1% du PIB.
Le gouvernement a fait valoir que le pays avait besoin d’un budget opérationnel à un moment où le président américain Donald Trump menace d’imposer de nouveaux tarifs à l’UE.
Le budget vise à réduire le déficit de la France à 5,4% du produit intérieur brut cette année via des réductions de dépenses et des augmentations d’impôts d’une valeur totale de 50 milliards d’euros.
Pourparlers
Au cours des discussions destinées à demander un compromis au Parlement, Bayrou a accepté de fournir un milliard d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et a convenu de ne pas réduire 4 000 emplois dans l’éducation nationale.
Il a également déclaré le mois dernier qu’il était ouvert à la renégociation d’un plan pour augmenter l’âge de la retraite de 62 à 64 ans.
Le gouvernement a déclaré qu’il avait l’intention d’utiliser ses pouvoirs spéciaux la semaine prochaine pour adopter le budget de la sécurité sociale, permettant de mettre en œuvre des mesures financières clés d’ici la fin du mois.
En décembre, une motion sans confiance a forcé Barnier à démissionner après seulement trois mois au pouvoir, les partis à travers le spectre politique ont uni leurs forces pour faire dérailler les propositions de l’homme d’État vétéran.
Barnier, 74 ans, avait été repêché pour résoudre l’impasse politique créée par les élections de l’année dernière. Mais son budget d’austérité proposé a approfondi les divisions.