Un tribunal français a condamné le réalisateur français Christophe Ruggia de maltraiter l’actrice sexuelle Adèle Haenel lorsqu’elle était mineure. Il évitera la prison car le tribunal l’a condamné à un mandat avec sursis de deux ans et à deux ans en résidence surveillée. Rugigtia a également été condamné à payer 15 000 € à Haenel.
Dans l’un des premiers grands cas de metoo de la France, Haenel a accusé Rugghia de l’avoir touchée à plusieurs reprises de manière inappropriée lorsqu’elle avait entre 12 et 15 ans, après leur rencontre alors qu’ils ont travaillé sur le film « The Devils » en 2001
L’avocat de Ruggia, Fanny Colin, a déclaré aux journalistes que son client avait maintenu son innocence et ferait appel de la décision – le directeur a nié tout acte répréhensible depuis les premières accusations publiques d’Haenel en 2019.
Haenel, 35 ans, a mis sa carrière en jeu lorsqu’elle est rendue publique avec ses accusations contre Ruggia en 2019, une époque où la France n’avait pas encore embrassé le mouvement Metoo.
Elle a reçu peu de soutien ouvert de l’industrie cinématographique française à l’époque, et elle a quitté l’industrie en 2023, citant une complaisance continue à l’égard des abus sexuels.
La situation a changé, en partie en raison de la décision de l’actrice Judith Godrèche de renvoyer public avec des allégations selon lesquelles les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon l’ont abusée sexuellement lorsqu’elle était adolescente.
Godrèche était dans la salle d’audience et étreint Haenel après le verdict. Il y avait également la réalisatrice Céline Sciamma, l’ex-partenaire de Haenel et le directeur de « Portrait of a Lady on Fire ».
Ruggia, 60 ans, n’est pas le premier homme du cinéma français à faire face à son comportement sur le plateau.
Gérard DePardieu, l’un des acteurs les plus célèbres de la France, devrait être jugé en mars. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement deux femmes sur un tournage en 2021. Il nie les accusations.
(avec des nouvelles)