Les maires du territoire français de l’étranger de Mayotte ont suspendu leur implication dans la distribution de nourriture et d’eau à la suite de rapports Le Monde quotidiennement qu’il était détourné. Ils avaient pris en charge la distribution d’aides d’État indispensables à la suite du cyclone dévastateur Chido.
L’Association des maires de Mayotte a annoncé lundi que les responsables de la ville avaient décidé de « retirer toute implication dans la distribution » au 17 février.
Leur décision fait suite à une enquête de Le Monde, Publié le 14 février, qui comprenait de nombreux témoignages de résidents se demandant où se retrouvent des aliments et des produits d’eau cruciaux.
Certaines personnes sans papiers ont déclaré avoir subi une discrimination, tandis que les comptes anonymes ont accusé les élus des élus de « Partage des fournitures alimentaires entre elles « .
L’archipel de l’océan Indien a été dévasté par le passage du cyclone Chido le 14 décembre.
Selon le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, les autorités françaises ont expédié ou volé sur près de 300 tonnes de fournitures (riz, nourriture en conserve, huile, fleur, lait en poudre) au cours des sept dernières semaines. Plus de 100 000 litres d’eau arrivent à Mayotte chaque jour.
Les fournitures sont remises aux différentes municipalités pour être « distribuées dans des endroits où ils ont le plus besoin ».
Mayotte de cyclone a du mal à se rétablir au milieu des pénuries de nourriture et d’eau
Le Monde a souligné que Bieuville et le ministre des Territoires d’outre-mer, Manuel Valls, « remettaient en question » ce qui se passait.
« Sur place, nous avons été surpris de voir une partie de l’aide alimentaire ou la distribution des bouteilles d’eau n’était pas livrée », a déclaré Valls à Franceinfo lundi.
La population de Mayotte d’environ 320 000 personnes est musulmane majoritaire. Le Ramadan qui devrait commencer à la fin du mois, Paris a décidé de modifier le système de distribution, confiant des fournitures alimentaires aux mosquées et aux organisations caritatives plutôt qu’aux conseils locaux.
Les maires de l’archipel sont en colère de les faire pointer le doigt et de prétendre qu’ils ont été informés de la décision de modifier la méthode de distribution via la presse, « sans aucune consultation avec les autorités locales ».
Une enquête sur le traitement de l’aide alimentaire a été lancée par la Direction de la concurrence, de la consommation et du contrôle de la fraude, Le Monde rapporté.