Le président français Emmanuel Macron a fortement condamné une attaque mortelle dans la ville française orientale de Mulhouse – au cours de laquelle une personne a été tuée et plusieurs autres blessées – le dénonçant comme un « acte terroriste islamiste » et a promis d’intensifier les efforts pour éradiquer le terrorisme en France »
Un homme qui a fait un déchaînement de coups de couteau à Mulhouse, Alsace, samedi – en tuant un et en blessant plusieurs autres – était sur une liste de surveillance du terrorisme et soumis à des ordres de déportation.
Le suspect à brandir de couteau est un homme d’origine algère âgé de 37 ans identifié comme étant Brahim abdiessé.
Le président Macron a condamné l’incident, le qualifiant de « loi terroriste islamiste » et réaffirmant l’engagement de la nation à éradiquer le terrorisme.
Publiant sur X, Macron a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et à la solidarité du peuple français.
L’agression a eu lieu vers 16h00, heure locale, près du marché couvert de Mulhouse, coïncidant avec une manifestation soutenant la République démocratique du Congo.
Des témoins ont rapporté que l’attaquant avait crié « Allahu Akbar » – « Dieu est grand » – plusieurs fois pendant le déchaînement.
Il a d’abord ciblé des policiers municipaux, infligeant des blessures graves à deux – un officier a subi une blessure à l’artère carotide, tandis qu’un autre a été poignardé dans la poitrine.
Trois officiers supplémentaires ont subi des blessures mineures. Un ressortissant portugais de 69 ans, qui est intervenu pour aider les policiers, a été mortellement blessé.
L’agresseur a été appréhendé sur les lieux.
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Fond de l’agresseur
Brahim Abdesmed serait arrivé illégalement en France en 2014 et aurait été examiné par les services de renseignement français pour ses opinions islamistes radicales.
En décembre 2023, il a été condamné pour avoir « glorifié le terrorisme » après avoir publié une vidéo de 15 minutes dans laquelle il a récité des versets du Coran et a appelé les musulmans à « prendre les armes et combattre les infidèles ».
Il a été condamné à six mois de prison et a délivré une ordonnance de quitter le territoire français.
Bien qu’ils soient placés en résidence surveillés, les efforts pour le déporter ont échoué en raison du refus de l’Algérie d’accepter son rapatriement.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a révélé que la France avait tenté d’expulser dix fois, mais chaque tentative a été contrecarrée par la non-coopération de l’Algérie.
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Combattre le terrorisme
Au lendemain de l’attaque de samedi, le président Macron a exprimé ses condoléances à la famille de la victime et a souligné la détermination du gouvernement à lutter contre le terrorisme sur le sol français.
Il a déclaré: « Encore une fois, le terrorisme islamiste a frappé, et nous sommes en deuil. »
Le Premier ministre François Bayrou a fait écho à ces sentiments, dénonçant l’acte de fanatisme et prolongeant les sympathies aux familles touchées.
L’attaque a affecté les résidents de Mulhouse, une ville d’environ 110 000 personnes près de la frontière allemande.
Le maire Michèle Lutz a exprimé son choc face à l’incident, déclarant: « L’horreur vient de saisir notre ville ».
La communauté locale s’est ralliée ensemble, en tenant des veilleuses et en offrant un soutien aux familles des victimes et aux policiers blessés.
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Enquête en cours
Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur, Retailleau, a visité Mulhouse pour évaluer la situation et soutenir les autorités locales.
Le bureau du procureur national antiterroriste (PNAT) de la France a pris en charge l’enquête, en se concentrant sur les accusations de meurtre et de la tentative de meurtre dans le cadre d’une entreprise terroriste.
Les autorités ont enquêté sur l’histoire d’AbDessed, y compris son processus de radicalisation et ses connexions potentielles avec les réseaux extrémistes.
L’incident a ravivé les débats sur les politiques d’immigration française et les défis associés aux personnes expulsées considérées comme des menaces de sécurité, en particulier lorsque leurs pays d’origine refusent le rapatriement.
Il a également suscité des discussions sur l’équilibre entre les libertés civiles et les mesures de sécurité, ainsi que l’efficacité des stratégies de lutte contre le terrorisme de la France.