Dans quels établissements pénitentiaires seront emprisonnés les principaux trafiquants de drogue de France ? Gérald Darmanin, ministre de la Justice, continue d’inspecter les prisons potentiellement capables d’héberger cette section hautement sécurisée. Après avoir visité Arles, dans les Bouches-du-Rhône, le vendredi 14 février, il s’est rendu à Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, le lundi 17 février.
Et si les plus grands barons de la drogue en France, au nombre de cent, se retrouvaient derrière les barreaux du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, situé dans l’Orne, dès l’été prochain ? Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a visité cet établissement le lundi 17 février. C’est la troisième prison qu’il examine dans sa quête d’un site idéal pour établir une prison à très haute sécurité. Ce centre pénitentiaire hautement sécurisé pourrait accueillir des figures notoires du trafic de drogue, tels que des leaders de réseaux ou des trafiquants aussi reconnus que le chef de la DZ mafia, ou encore des individus similaires à Mohamed Amra.
Des garanties exigées
Le ministre a pour priorité d’empêcher ces criminels notoires de continuer à mener leurs activités illégales depuis leur cellule. La sécurité y serait beaucoup plus rigoureuse que dans un établissement pénitentiaire standard. Quatre sites sont à l’étude. Toutefois, les syndicats de Condé-sur-Sarthe demandent des assurances en cas de sélection de leur centre. « Avec l’arrivée des 100 barons de la drogue dans notre établissement, il est crucial de disposer de suffisamment de personnel carcéral, et d’avoir les moyens nécessaires pour cela. Beaucoup de mesures doivent être prises, comme renforcer la sécurité aux abords de la prison », a déclaré Kévin Gripon, secrétaire local FO du centre pénitentiaire. À l’avenir, Gérald Darmanin envisage l’ouverture de deux à trois autres établissements de ce genre, pouvant isoler entre 600 et 700 trafiquants de drogue.
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