Le jeudi 27 février, le tribunal administratif de Toulouse a révoqué l’arrêté préfectoral qui donnait le feu vert pour le projet de construction de l’autoroute A69, ce qui a provoqué une certaine appréhension chez les travailleurs concernés par le chantier. L’État a décidé de contester cette décision en faisant appel et a sollicité la reprise des travaux dans l’intervalle, en attendant que la justice rende une nouvelle décision sur le sujet.
Arrêt forcé pour l’autoroute A69
Les machines de construction ont effectué leur ultime trajet. Jeudi 27 février, les équipes travaillant sur l’autoroute A69, reliant Toulouse à Castres, étaient encore à l’ouvrage. Toutefois, les travaux doivent maintenant s’interrompre de manière imprévue. La cause en est une décision émise par le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne), mettant fin de manière abrupte à ce projet d’envergure. Un travailleur, informé de la situation au milieu de sa tâche, a réagi en affirmant : « Tout le monde est dépité », avant d’évoquer « un grand nombre de suppressions d’emplois » et son espoir que le chantier puisse redémarrer.
Victoire pour les opposants
L’objectif de l’A69 était de relier Toulouse à Castres sur une distance de 53 kilomètres afin de désenclaver la région et d’améliorer la sécurité, selon les initiateurs du projet. Cependant, ces justifications ont été rejetées par le tribunal, qui a conclu que le projet n’avait pas une importance publique certaine. Cela fait des années que les détracteurs de l’A69 dénoncent ce qu’ils considèrent comme un désastre écologique. Jeudi soir, à Toulouse, les opposants se sont rassemblés pour célébrer ce qu’ils perçoivent comme une conquête. En réponse, l’État a annoncé son intention de faire appel et a demandé une reprise des travaux en attendant une autre décision judiciaire.
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