La responsable de la supervision des établissements de détention a observé que les téléphones portables sont répandus dans beaucoup de prisons et suggère que leur utilisation soit sous contrôle.
Bien que l’usage des téléphones portables soit en principe proscrit dans les établissements pénitentiaires, ces appareils semblent tout de même circuler aisément. Cette année, les autorités pénitentiaires françaises ont confisqué 53 000 téléphones. Dans chaque cellule, il existe un téléphone fixe, mais le coût des communications demeure élevé. Dominique Simonnot, qui occupe le poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, plaide en faveur de l’autorisation contrôlée des mobiles, afin de diminuer la fracture numérique au sein des prisons.
Une tolérance dans certaines pénitenciers
« En ce qui concerne les téléphones portables, les directeurs des prisons vous le confirmeront, la lutte est perdue », explique-t-elle. Dans quelques établissements, les gardiens acceptent tacitement leur utilisation. Cependant, sans contrôle adéquat, cela permet à certains prisonniers de poursuivre la gestion de trafics depuis leur cellule. Pour limiter les possibilités de communication avec l’extérieur, certains centres ont mis en place des dispositifs de brouillage d’ondes.
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