La question se pose de savoir si l’affaire Bétharram pourrait mettre le gouvernement de François Bayrou en difficulté. Lors de « La Matinale » du lundi 17 février, Benjamin Morel, politologue et spécialiste en droit constitutionnel ainsi que maître de conférences à l’Université Paris II, examine en profondeur la nature et les implications politiques que cette affaire pourrait avoir pour le Premier ministre.
Le Premier ministre François Bayrou est-il lié au silence entourant les violences physiques et sexuelles survenues à Notre-Dame de Bétharram dans les années 1990 ? Attaqué par des critiques venant tant de la gauche que de la droite, le chef du gouvernement et maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques) subit une pression croissante. Benjamin Morel, politologue, expert en droit constitutionnel, et maître de conférences à l’Université Paris II, souligne que « cette affaire soulève des questions fondamentales ».
« La politique ne connaît rien de pire »
Le spécialiste poursuit en expliquant que « nous sommes face à une situation très préoccupante, une affaire limpide, accessible à la compréhension de tous les Français et qui touche profondément leur sensibilité ». Il fait également remarquer que, de plus, « le Premier ministre est perçu comme ayant menti ou dissimulé certaines vérités importantes ». Selon Benjamin Morel, « dans le domaine politique, rien n’est plus grave », décrivant cet imbroglio comme « une bombe à retardement ».
Vous pouvez visionner l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.