Le précédent dirigeant du football en Espagne a écopé d’une amende de 10 800 euros pour avoir embrassé contre son gré la joueuse Jenni Hermoso en août 2023.
L’appel a été lancé non seulement par Luis Rubiales, mais aussi par Jenni Hermoso, et désormais par le ministère public. L’ancien président de la Fédération espagnole de football a été condamné à payer une amende de 10 800 euros après avoir embrassé de force une joueuse à la fin de la finale de la Coupe du Monde 2023. Cette sanction pécuniaire est nettement plus légère que les deux ans et demi de prison demandés initialement par le parquet. Jeudi 6 mars, la procureure Marta Durantez Gil a décidé de contester cette décision en appel et réclame qu’un nouveau procès soit organisé.
Une remise en question du jugement
La procureure met en cause l’impartialité du magistrat en charge du dossier, et appelle à une nouvelle séance avec un « magistrat différent qui ne montrerait pas de signes de partialité ». Marta Durantez Gil critique ouvertement le juge José Manuel Fernández-Prieto, l’accusant de l’avoir empêchée « de poser des questions importantes aux témoins présents ». Elle pointe également du doigt ce qu’elle considère être une « incohérence dans le jugement rendu ».
Des accusations de pression non retenues
Bien que l’acte d’embrasser Jenni Hermoso contre son gré ait été confirmé, Luis Rubiales a été acquitté des charges concernant les pressions qu’il aurait exercées sur la joueuse pour empêcher que l’affaire ne s’ébruite. Ce verdict d’acquittement s’est également appliqué aux autres accusés dans cette affaire, à savoir l’ancien sélectionneur Jorge Vilda et deux autres hauts responsables de la Fédération.