Les rapports entre l’Algérie et la France n’ont jamais suivi un chemin simple et sans remous. Depuis le début du premier mandat d’Emmanuel Macron, ces relations ont connu des périodes d’accalmie alternant avec des phases de crispation. Retour sur cette dynamique souvent compliquée entre Paris et Alger.
Dans le débat sur la détérioration des relations entre la France et l’Algérie, un consensus émerge parmi les responsables politiques de tous bords : Emmanuel Macron est largement pointé du doigt. Mais quelles actions du président ont conduit à cette situation complexe entre Paris et Alger ?
Pendant sa campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait pour objectif de favoriser une réconciliation mémorielle concernant l’ère coloniale en Algérie. Pour concrétiser cette volonté, il a demandé à l’historien Benjamin Stora de lui remettre un rapport sur la mémoire de la guerre d’Algérie. Néanmoins, malgré ces initiatives sur le plan historique, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ont connu des tensions croissantes. Alors que l’Algérie traversait, en 2021, une période de forte mobilisation populaire appelée le Hirak, le chef de l’État français a publiquement qualifié, dans les médias, le gouvernement algérien de “système politico-militaire basé sur une rente mémorielle.”
Le Sahara occidental, un point de discorde majeur
Puis, deux ans après, une crise majeure a éclaté autour d’un sujet sensible : le Sahara occidental. Ce territoire est revendiqué à la fois par le Maroc et par les forces indépendantistes du Front Polisario, qui bénéficient du soutien de l’Algérie. Le 30 juillet 2024, par une correspondance officielle adressée au roi du Maroc, Mohammed VI, Emmanuel Macron a affirmé la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur cette région, suscitant une vive réaction d’Alger.
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