Lors du journal de 20 heures le jeudi 27 mars, l’auteur Éric Fottorino a abordé la condamnation de son collègue algérien Boualem Sansal, qui a écopé d’une peine de cinq ans d’emprisonnement de la part du système judiciaire algérien.
La condamnation à une peine de cinq ans de prison de l’écrivain Boualem Sansal par le système judiciaire algérien a suscité une vague de soutien en France, jeudi 27 mars. Parmi les soutiens, figure le journaliste et écrivain Éric Fottorino, qui est membre du comité de soutien pour l’auteur détenu depuis novembre 2024 en Algérie. « Aucun représentant de l’ambassade française n’a été autorisé à assister à cette parodie de justice, une audience de vingt minutes qui s’est soldée par une condamnation sévère », déplore Éric Fottorino lors de son intervention au « 20 Heures » de France 2 jeudi soir.
« L’absence de justice doit être compensée par un geste humanitaire »
« Le connaissant, je suppose qu’il demeure résilient, qu’il fait preuve de stoïcisme, qu’il ne laisse rien transparaître », exprime l’écrivain au sujet de Boualem Sansal, tout en signalant qu’il ne connaît pas son état de santé actuel. « Ce qui doit être souligné, c’est que cette peine est infondée et inacceptable, un homme innocent est derrière les barreaux », estime Éric Fottorino concernant le procès et l’emprisonnement de Boualem Sansal. « La justice a échoué, il est maintenant nécessaire de faire preuve d’humanité, mais est-ce que cela se produira ? », s’interroge l’écrivain, ajoutant que « l’Algérie et ses dirigeants ont la possibilité, désormais qu’ils estiment n’avoir pas perdu la face, (…) de poser un geste humanitaire ».
Découvrez l’intégralité de l’entretien dans la vidéo ci-dessus.