Après avoir été condamnée à cinq ans d’inéligibilité le lundi 31 mars, Marine Le Pen, ex-candidate à la présidence, demeure « déterminée » selon ses soutiens. Mais quelles perspectives s’ouvrent maintenant pour sa trajectoire politique ?
Marine Le Pen se trouve actuellement dans une situation délicate en raison de son inéligibilité, ce qui soulève des questions sur l’impact potentiel sur sa trajectoire en politique. Bien qu’elle ne puisse pas concourir à l’élection présidentielle de 2027 pour le moment, elle a décidé de contester cette condamnation. Les élections présidentielles étant programmées pour avril-mai 2027, il est crucial que le procès se déroule rapidement et qu’une décision soit rendue dans un temps restreint. Selon Ludovic Friat, qui préside l’Union syndicale des magistrats, il n’est pas impossible que ce dossier bénéficie d’une attention particulière pour être traité en priorité. Un autre élément essentiel pour sa candidature future serait que la Cour d’appel annule la sanction d’inéligibilité, actuellement fixée à cinq ans.
Toujours représentante à l’Assemblée
Qu’adviendra-t-il des fonctions politiques en cours de Marine Le Pen ? Elle doit renoncer à son rôle de conseillère départementale, mais elle conserve son poste de députée à l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel étant réticent à priver les députés de leur siège. Cependant, si une dissolution de l’Assemblée survient, elle ne pourra pas participer à de nouvelles élections législatives. Qu’en est-il de la possibilité d’être nommée ministre ? Là-dessus, les avis des spécialistes sont partagés, car il n’existe pas de cas précédent pour éclairer cette situation. À l’instar de Marine Le Pen, d’autres officiels ont été frappés par des peines d’inéligibilité.
Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus