Depuis 2019, les zones à faibles émissions, instaurées pour diminuer la pollution atmosphérique, suscitent des critiques parmi certains automobilistes et responsables politiques. Un projet de loi visant à les abolir est sur le point d’être débattu à l’Assemblée nationale le 8 avril.
Depuis le début de l’année 2025, conduire une voiture en région parisienne est devenu un défi pour certains automobilistes. Un propriétaire de véhicule Crit’Air 3, jugé trop polluant, se heurte désormais à des restrictions qui visent à préserver la qualité de l’air. Ce véhicule, bien qu’ayant déjà 16 ans et plus de 200 000 kilomètres au compteur, reste fiable pour cet informaticien qui en a besoin quotidiennement pour ses déplacements professionnels. Il n’est pas opposé aux zones à faibles émissions (ZFE), mais il est contraint d’utiliser sa voiture pour exercer son métier.
Les impacts sur les ménages à faibles revenus
« Avec le coût des voitures écologiques, un remplacement n’est pas envisageable pour moi en ce moment », explique-t-il. Cette réalité pousse certains législateurs à demander l’abolition des ZFE qui, selon eux, défavorisent particulièrement les ménages aux revenus modestes. Actuellement, 30 % des véhicules ne sont plus autorisés à circuler dans la région parisienne. Les ZFE, mises en place dès 2019, avaient pour objectif de réduire la pollution atmosphérique en conformité avec les normes européennes et diminuer le nombre de décès prématurés liés à cette pollution, qui s’élève chaque année à 40 000 personnes. Un texte de loi prévoyant leur suppression doit être débattu à l’Assemblée nationale le 8 avril.
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