En 2022, un féminicide a eu lieu à Boulazac, dans le département de la Dordogne. Ce mercredi, le tribunal de la Cour d’assises de la Dordogne a rendu son verdict contre l’homme d’une cinquantaine d’années, le reconnaissant coupable. Il a maintenant un délai de dix jours s’il souhaite contester ce jugement.
Un ancien gendarme, accusé d’avoir assassiné sa femme à Boulazac en 2022, a été condamné ce mercredi 19 mars à une peine de 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de la Dordogne, selon les informations d' »ici Périgord » (anciennement France Bleu). Cette peine est en ligne avec les réquisitions du parquet, qui avait recommandé une peine allant de 28 à 30 ans d’emprisonnement.
Avant de prononcer leur verdict, les jurés ont délibéré pendant environ cinq heures. Au cours du procès, l’accusé a tenté de justifier son acte en affirmant qu’il subissait l’influence de sa femme, qu’il a décrite comme étant alcoolique et agressive. Cependant, les déclarations des proches de la défunte ont contredit cette version des faits. L’accusé, qui a la cinquantaine, dispose de dix jours pour faire appel de ce jugement.
Une union de six ans
Agé de 55 ans, l’accusé, ancien membre de la gendarmerie, a été jugé dès le vendredi 13 mars pour avoir poignardé à 21 reprises son épouse Nadia, âgée de 52 ans, alors qu’ils se trouvaient chez eux à Boulazac, en août 2022. Bien qu’il ait reconnu les faits, il risquait la prison à perpétuité pour cet acte criminel.
Le couple était uni depuis six ans et avait décidé de se marier peu de temps après leur rencontre. La victime avait déjà déposé plainte contre son conjoint, et lui avait également porté plainte contre elle.