Pendant son interrogatoire sous détention, cet homme de 34 ans, travaillant comme paysagiste et sans casier judiciaire, a admis les faits. Il a expliqué qu’il agressait sexuellement ses victimes après leur avoir donné de l’alprazolam, un médicament aux propriétés anxiolytiques.
Un homme de 34 ans travaillant comme paysagiste a été accusé de « viols avec administration d’une substance à la victime à son insu » après avoir avoué avoir agressé sexuellement et enregistré une quinzaine de victimes. Le bureau du procureur de Montpellier a annoncé cela mercredi 19 mars. Pendant sa détention provisoire, cet individu, sans passé criminel, a admis ses actes « en précisant qu’il avait violé ses victimes après leur avoir donné de l’alprazolam », un tranquillisant. Cette information, initialement rapportée par le journal Midi Libre, a été confirmée par le parquet.
L’homme a détaillé « avoir agi contre une quinzaine de victimes, dont certaines étaient mineures, les avoir filmées pendant les actes, tout en étant sous l’effet de la cocaïne ». Le parquet a précisé qu’il a été incarcéré le 14 mars.
Une troisième plainte découverte
Le 24 janvier, deux femmes ont contacté la gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas, non loin de Montpellier. L’une d’elles a raconté qu’elle avait partagé un café avec le jardinier engagé par ses parents, à leur domicile, quelques jours auparavant. Durant cet échange, l’homme avait demandé du paracétamol pour un mal de tête. Lorsque la femme s’était éloignée pour prendre le médicament, elle a rapporté une amnésie immédiate et s’était retrouvée plus tard dans son lit, comme l’a relayé le parquet.
Transportée à l’hôpital, des tests médicaux ont identifié des traces de benzodiazépines dans ses analyses d’urine, alors qu’elle ne suivait pas ce traitement. La seconde femme a décrit une expérience similaire. En approfondissant leurs recherches, les enquêteurs ont également retrouvé une troisième plainte déposée en octobre 2024. La plainte révélait que la victime s’était réveillée dans son lit, seulement recouverte d’un drap léger, après que le jardinier soit intervenu pour des travaux peu de temps avant.
Fabrice Belargent, le procureur de la République de Montpellier, a déclaré : « Nous travaillons à identifier les autres victimes et notre priorité est de les mettre au courant des faits puisque certaines d’entre elles peuvent ne pas réaliser qu’elles ont été agressées ou abusées ».