Un French Brains Trust a averti que le pays ne dépense pas suffisamment d’argent pour faire face aux températures mondiales de la hausse des jours seulement après la publication du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (NCCP3).
Le High Council for the Climate (HCC), un organisme comprenant un éventail d’économistes, d’agronomistes et de scientifiques de premier plan, dit qu’il existe un écart entre les espèces attribuées à la transition et le coût réel de la mise en œuvre des changements.
« Le financement de l’adaptation dans le NCCP3 reste très inadéquat », explique le rapport du HCC qui a été publié jeudi.
« Les actions dans NCCP3 qui nécessitent un investissement immédiat doivent être identifiées le plus rapidement possible », ajoute-t-il. « Une partie du financement public destiné à la prévention des risques et la transition écologique vers l’adaptation est prévue dans le PNACC3, mais une grande partie du financement n’a pas encore été définie, et le financement disponible à ce stade est inadéquat. »
Le rapport HCC suggère la publication d’un plan de financement détaillé pluriannuel à la suite d’une réduction de 1,35 milliard d’euros à un budget pour la transition.
« Le financement dédié à l’adaptation par les agences apparaît dans le PNACC3 comme un soutien budgétaire à un certain nombre d’actions. La rupture budgétaire de ces actions n’est pas spécifiée. L’aggravation des impacts du changement climatique nécessitera un financement accru pour l’adaptation. »
La France déploie un plan pour se préparer à l’élévation de la température du 4C d’ici la fin du siècle
Rapport
PNACC3 a décrit quelque 50 mesures, de la protection accrue des travailleurs à diverses études pour mieux préparer les systèmes de transport et l’agriculture.
Le lancement du document, Agnès Pannier-Runacher, le ministre de la transition écologique, a déclaré: « Il y a le fait scientifique que le changement climatique affecte déjà l’ensemble de la France. Cinq mille kilomètres de littoral français – c’est-à-dire que 20% de notre littoral sont déjà affectés par l’érosion côtière. Un demi-million de personnes sont à risque de sous-littoral.
« Il y a une observation économique: si la France ne s’adapte pas aux perturbations climatiques, les conséquences seront graves. Confrontés à ces faits, ma ligne est claire: préparez, anticipez, agit. »
Le président du CHC, Jean-François Soussana, a déclaré à l’agence de presse française AFP que le PNACC3 était une étape importante vers l’adaptation mais que le gouvernement ne pouvait pas porter la charge.
« L’État ne pourra pas tout faire », a-t-il déclaré. « Vous pouvez également demander des efforts à faire en resserrant les normes. Par exemple, l’introduction des normes de confort estivales pour les bâtiments et le coût de cela incomberait principalement aux joueurs privés. »
Le corps climatique dit que la France doit améliorer les gains «fragiles» sur le réchauffement climatique
En plus de mettre en évidence les fissures financières du PNACC3, le corps, qui a été créé par le président Emmanuel Macron en 2018, recommande davantage l’accent sur l’adaptation.
« Compte tenu de la multitude de zones sensibles au changement climatique, la coordination interministérielle de sa mise en œuvre est importante », ajoute le rapport HCC.
Les experts avertissent qu’une surveillance supplémentaire est nécessaire.
« Malgré les efforts déployés, toutes les leçons apprises des deux premières CNCAP n’ont pas été pleinement appliquées. PNACC3 ne fournit aucune rétroaction sur l’efficacité des mesures proposées dans les plans précédents (PNACC1, PNACC2) et ne propose aucun critère d’évaluation pour évaluer les progrès réalisés dans PNACC3. »