Près de deux années après la disparition du jeune Émile, l’enquête prend un nouveau tournant décisif. Quatre membres de sa famille ont été arrêtés et se trouvent désormais en garde à vue, accusés d’avoir commis un « homicide volontaire » et de « recel de cadavre ». Ces personnes incluent ses grands-parents ainsi qu’un de ses oncles et une de ses tantes. Dans le cadre de cette investigation, une perquisition a également été menée au domicile des grands-parents, situé à La Bouilladisse, non loin de Marseille.
Dans leur domicile principal situé à La Bouilladisse, en périphérie de Marseille (Bouches-du-Rhône), la famille du jeune Émile a été arrêtée ce mardi 25 mars à l’aube. Les grands-parents, ainsi qu’un de leurs enfants, un fils et une fille, tous deux majeurs, ont été placés en garde à vue. C’est la première fois que de telles mesures sont prises depuis la disparition de l’enfant en juillet 2023. Ce mardi soir, à l’issue d’une journée d’interrogatoires, le grand-père, âgé de 59 ans, a maintenu sa position, déclarant n’avoir aucun lien avec la disparition ni le décès de son petit-fils.
Interrogatoire de l’arrière-grand-père
« La garde à vue n’est pas une preuve de culpabilité, elle ne signifie pas non plus une mise en examen », a souligné Me Isabelle Colombani, l’avocate du quinquagénaire placé en garde à vue. Tout au long de la matinée, les forces de l’ordre ont mené une perquisition au domicile des grands-parents. Ils ont saisi un véhicule et une remorque. Les experts en cybersécurité ont confisqué téléphones et ordinateurs. La famille était discrètement surveillée par écoute téléphonique depuis plusieurs mois. Ce mardi matin, c’était au tour de l’arrière-grand-père d’Émile de recevoir la visite des gendarmes au Haut-Vernet pour recueillir son témoignage. Les analyses se poursuivent encore.
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