Dans l’enquête concernant le décès du jeune Émile, les enquêteurs se concentrent désormais principalement sur la thèse criminelle. Cependant, plusieurs zones d’incertitude demeurent, telles que l’endroit précis où l’incident funeste s’est produit ou où le crime a été commis, ainsi que la façon dont le corps de l’enfant a été déplacé.
Après quatre gardes à vue, plus de 40 heures d’interrogation, de jour comme de nuit, et des fouilles effectuées chez les grands-parents ainsi que chez l’oncle et la tante, l’enquête sur la disparition d’Émile avance. Maintenant, la piste criminelle devient prioritaire. L’enfant, âgé de deux ans et demi, a été victime d’un traumatisme crânien. Pour la première fois, les investigations suggèrent une intervention humaine. Les nombreuses analyses très avancées ont démontré que les vêtements retrouvés à proximité des restes n’ont pas directement touché le corps en décomposition. Bien que cela constitue une avancée importante dans la chronologie des événements, des zones d’ombre demeurent, notamment le lieu exact de l’incident ou du crime ainsi que la manière dont le corps a été déplacé.
La piste liée à la famille reste d’actualité
Les quatre personnes récemment interrogées ont été relâchées, mais le procureur a précisé que l’hypothèse familiale n’est pas écartée. Le grand-père suscite des interrogations. Dans des écoutes téléphoniques, ses enfants auraient mentionné des agressions de sa part. La dernière image de lui le montre perdant son calme face aux journalistes présents devant sa maison. Les 17 personnes qui se trouvaient sur les lieux le jour où Émile a disparu à Haut-Vernet sont au centre des recherches.
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