La fuite violente de Mohamed Amra a provoqué une onde de choc considérable. Suite à cet événement, Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, a révélé qu’une prison de haute sécurité allait voir le jour pour accueillir les 100 criminels les plus dangereux impliqués dans le trafic de drogue. Voici la manière dont les personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants sont administrées dans une maison d’arrêt située au Mans, dans le département de la Sarthe.
Des centaines de prisonniers, parmi lesquels se trouvent plusieurs trafiquants de drogue jugés extrêmement dangereux, sont emprisonnés dans un établissement pénitentiaire rural situé en périphérie du Mans (Sarthe). Les gardiens procèdent à une fouille minutieuse dans le but de déceler des téléphones portables, une action de sécurité cruciale puisque de nombreux trafics naissent et se développent depuis les cellules. Chaque objet, aussi banal soit-il, est examiné avec soin. Les surveillants effectuent des perquisitions non seulement à l’intérieur des cellules, mais interceptent également les objets lancés depuis l’extérieur par des complices ou transportés par drones. « Nous découvrons aussi bien des portables que des substances illicites », affirme un agent pénitentiaire.
Des établissements pénitentiaires hautement sécurisés
Le trafic est orchestré de manière très structurée depuis l’intérieur de l’établissement, mais pas par n’importe qui : ce sont principalement les trafiquants de drogue qui en sont à l’origine. Ces individus partagent l’espace pénitentiaire avec d’autres détenus, mais doivent veiller à éviter les contacts avec des membres de clans rivaux. Cette situation constitue un véritable défi pour l’administration pénitentiaire, qui doit gérer des détenus aux profils particulièrement complexes. Le ministère de la Justice envisage de placer ces prisonniers dans des établissements à sécurité renforcée.
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