Mercredi, son avocat a signalé qu’une plainte avait été déposée et a expliqué que l’animateur traverse une période très difficile, qualifiée de « cauchemar », depuis la publication de vidéos le montrant en train de maltraiter des enfants dans son club situé à Nice.
Le responsable du club sportif Ultra Cimiez, basé à Nice et impliqué dans une affaire d’atteintes physiques sur des enfants de moins de 15 ans, a décidé de porter plainte pour cyberharcèlement, comme l’a indiqué le média « ici Azur » (anciennement France Bleu) le mercredi 19 mars.
D’après Paul Sollacaro, l’avocat qui défend cet animateur, son client traverse une période extrêmement difficile et subit une vague d’hostilité intense depuis plusieurs semaines. Me Sollacaro explique que celui-ci reçoit un grand nombre d’appels anonymes et que ses coordonnées personnelles, telles que son numéro de téléphone et son adresse, sont diffusées sur les réseaux sociaux : « Il est au centre d’un véritable harcèlement, car il reçoit des messages menaçants, y compris des menaces de mort. »
Ouverture d’une enquête préliminaire
Face à cette situation, l’animateur a ainsi déposé une plainte pour cyberharcèlement ce vendredi, espérant « mettre un terme à ces pratiques ». Son avocat demande qu’une enquête soit menée pour identifier la source de ces appels et menaces, souhaitant « mettre fin à cette campagne de haine ».
Sur la plateforme de messagerie WhatsApp, plusieurs vidéos circulent montrant le responsable du club sportif commettre des actes violents envers des enfants. Ces enregistrements ont largement circulé sur les réseaux sociaux. On y voit notamment l’animateur pousser un enfant se tenant sur un muret et lancer brutalement un ballon de football vers un autre enfant assis sur un banc. Une dizaine de jeunes ont été identifiés comme victimes. Le parquet de Nice a donc ouvert une enquête préliminaire pour enquêter sur des faits de violences exercées sur des personnes mineures de moins de 15 ans par une personne en position d’autorité.