D’après l’ancienne ministre écologiste, maintenant députée, le nombre de femmes concernées dépasse les 168 000.
Delphine Batho, députée écologiste représentant les Deux-Sèvres, a soumis au parlement un projet de loi visant à instaurer le 17 mars comme une journée nationale de commémoration en honneur des victimes de la pandémie de Covid-19, comme le rapporte « ici Poitou » ce vendredi.
Cela fait cinq ans que le premier confinement a commencé, précisément le 17 mars 2020, et « la France n’a toujours pas honoré la mémoire de ceux qui ont perdu la vie à cause de la pandémie », déclare l’élue verte dans un communiqué officiel.
L’élue tire la sonnette d’alarme en rappelant que « plus de 168 000 individus ont perdu la vie à cause du Covid-19 en France, selon les données les plus récentes fournies par Santé Publique France et l’Agence Régionale de Santé à mi-2022 ». Elle critique également le fait que « le dévouement des professionnels de santé, des employés en EHPAD, ainsi que de toutes celles et ceux qui ont assuré des services indispensables pendant cette période, indépendamment de leur profession, semble avoir été négligé par les autorités publiques ».
En outre, le texte propose d’organiser un retour d’expérience global, tant à l’échelle nationale que locale. « Face à l’accroissement des menaces et des risques, il est indispensable pour la France de tirer des leçons de la manière dont elle a géré la crise sanitaire », exprime Delphine Batho. La députée participera le lundi 17 mars à un colloque dédié à la mémoire de la pandémie. Cet événement réunira des membres du conseil scientifique créé durant la pandémie, ainsi que des élus locaux, et des intervenants issus des sphères économique, sociale et des associations.







