L’Algérie a choisi de ne pas agir en réponse à la liste de ressortissants algériens faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) que la France souhaite renvoyer. Bruno Retailleau a déclaré qu’une « réaction proportionnée » serait mise en œuvre.
Les tensions s’intensifient entre l’Algérie et Bruno Retailleau. Au cours de la journée, l’Algérie a infligé un nouvel affront en rejetant la liste des citoyens algériens que la France souhaite expulser. Le ministère des Affaires étrangères algérien a annoncé que les autorités n’avaient pas l’intention de donner suite à la demande soumise par la France. Le ministère algérien suggère à la France de procéder via les voies administratives adéquates telles que les préfectures et les consulats pour l’expulsion d’environ soixante Algériens concernés par une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).
Vers une réponse proportionnée ?
En réaction à cette décision, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est adressé au public sur X, regrettant que « l’Algérie refuse d’appliquer le droit international ». Il a également affirmé qu’« une réponse proportionnée allait être mise en œuvre ». La première mesure envisagée par Bruno Retailleau vise à suspendre les accords de 2007, qui permettent aux Algériens possédant des passeports diplomatiques de se rendre en France sans visa. Le lundi 17 mars, le ministre de l’Intérieur a exprimé qu’il était prêt à démissionner si le gouvernement français décidait d’abandonner l’approche ferme vis-à-vis de l’Algérie.
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