Suite aux protestations contre l’emprisonnement d’Ekrem İmamoglu, le maire d’Istanbul, les autorités ont procédé à l’arrestation de plus d’un millier de personnes. Parmi ces arrestations figurent environ une dizaine de journalistes.
Pour soutenir la démocratie en Turquie, le drapeau national a été levé au-dessus de la foule à Istanbul, lundi soir, le 24 mars. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour manifester contre l’emprisonnement du maire de la ville, Ekrem İmamoglu, qui est devenu le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan. De nombreux étudiants ont également rejoint le mouvement de protestation, choisissant d’ignorer leurs cours et défiant les interdits de leurs universités en s’échappant par les fenêtres.
Arrestation de journalistes
Les manifestants sont résolus à dénoncer ce qu’ils estiment être un abus de pouvoir de la part du président Erdogan, souvent qualifié d’autoritaire. « Cela fait cinq jours que je participe aux manifestations, nos libertés sont bafouées par le gouvernement », confie un jeune manifestant. La répression, de son côté, s’intensifie : lundi soir, on dénombrait déjà plus de 1 300 personnes interpellées, y compris une dizaine de journalistes. Un photographe de l’Agence France-Presse (AFP) a été arrêté directement à son domicile.
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