À plusieurs reprises, l’entourage de Donald Trump a laissé entendre que le retrait du président américain pourrait contribuer à la cessation du conflit. Selon Olivier Faure, Trump s’efforce de discréditer le leader ukrainien.
Le départ de Volodymyr Zelensky ne constitue « pas une préoccupation pour les Européens, qui ont manifesté hier et continueront jeudi à exprimer leur solidarité avec la population ukrainienne », déclare Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur 42mag.fr, le lundi 3 mars.
Le président des États-Unis a vigoureusement critiqué Volodymyr Zelensky vendredi, lors d’un échange inhabituel à la Maison Blanche sous l’œil des caméras du monde entier, menaçant même de « laisser tomber » l’Ukraine. À plusieurs reprises, son administration a exprimé un désir de voir Zelensky partir, en raison de son refus de céder aux demandes de Moscou. « Trump cherche à discréditer le président ukrainien », dénonce Olivier Faure. Dimanche, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz, a suggéré que le départ du président ukrainien pourrait être une solution pour « trouver un arrangement avec nous, entrer en négociation avec les Russes à un certain moment et mettre fin à ce conflit ».
Olivier Faure déclare être « en phase avec les actions du Président de la République », qui propose, avec le Premier ministre britannique, un cessez-le-feu dans l’espace aérien, sur les voies maritimes et sur les installations énergétiques. « Je me rendrai jeudi à Bruxelles [pour participer au conseil extraordinaire de défense européen] où je défendrai fermement une position : se solidariser avec les Ukrainiens et, à moyen terme, s’engager dans une défense européenne où les Français joueront pleinement leur rôle, notamment en reconsidérant la question du parapluie nucléaire », affirme le leader du Parti socialiste.